La prime est le montant de base d'un contrat d'assurance auto. Sa valeur peut varier en fonction de paramètres tels que le niveau de protection et le bonus-malus du souscripteur. Dans cet article, nous vous expliquons comment ces primes sont calculées, pourquoi elles augmentent et comment les faire baisser.
Prime d'assurance automobile : de quoi s'agit-il ?
Une prime d'assurance auto est la somme qu'un assuré paie tous les ans à une compagnie d'assurance, à la suite de sa souscription à un contrat. Ce montant, qui dépend du calcul de la prime d'assurance, varie selon le profil de l'assuré, l'offre, les garanties de base et les options supplémentaires.
De manière générale, la prime est calculée sur une période de douze mois. Une réévaluation est effectuée tous les ans après avoir étudié les critères définis lors de la souscription au contrat.
Il est à noter qu'on peut échelonner les paiements de la prime, ce qui donnera lieu à des versements mensuels, trimestriels ou annuels. Cependant, la majorité des Français optent pour le prélèvement automatique mensuel, même si cette option implique des frais de gestion nettement plus onéreux qu'un règlement à l'année. Pour trouver le contrat qui répond à vos besoins, utilisez un comparateur en ligne afin d'obtenir un devis d'assurance auto.
Selon des études récentes, les Français ont dépensé, en 2022, près de six-cent quarante-cinq euros par an chez un assureur auto. Néanmoins, le niveau de protection obtenu dépend du prix. Comptez alors 544 euros annuels pour une assurance au tiers, 612 euros par an pour une assurance intermédiaire et 751 euros pour un contrat tous risques.
Pourquoi les montants des primes augmentent-ils ?
Tout d'abord, c'est la compagnie d'assurance qui calcule la prime en partant du niveau de protection souhaité et des paramètres qui facilitent l'évaluation des risques que le souscripteur représente. On tient compte aussi des dépenses éventuelles de réparation de la voiture en cas d'accident ou de dommages.
Le profil à risque
L'organisme d'assurance étudie le profil du conducteur pour pouvoir calculer le montant de sa prime. Cela permet de définir le risque d'accidentalité selon l'année d'obtention du permis par exemple. En effet, moins expérimentés et plus impulsifs, les jeunes conducteurs sont soumis à une surprime automatique d'une valeur de 100%. La surprime baisse de moitié à chaque année que le conducteur passe sans être l'auteur d'un accident. Également classées dans la catégorie des profils à risque, les personnes âgées voient, elles aussi, leur prime augmenter.
L'augmentation des risques routiers
Les compagnies d'assurance observent de près le comportement du conducteur et son évolution au fil des années. Elles peuvent alors constater une attitude dangereuse lorsqu'il ne respecte pas les limitations de vitesse, se montre violent derrière le volant, conduit même en étant fatigué ou utilise le téléphone portable en conduisant. Un accident entraîne systématiquement l'augmentation du malus, ce qui se traduit par une hausse des tarifs de l'assurance.
L'augmentation du nombre d'accidents de la route
À côté des comportements à risques des conducteurs sur les routes, les compagnies d'assurance vont, elles aussi, élever le montant des cotisations en prenant en considération le nombre d'accidents de la circulation qui se seraient produits au cours de l'année précédente. En jetant un coup d'œil sur le site de la Sécurité Routière, on peut facilement constater que le nombre des sinistres est en augmentation continue. Ainsi, les compagnies d'assurance ne mettront pas beaucoup de temps avant d'augmenter le montant des primes ; une augmentation qui leur permettra de compenser la hausse des risques due au nombre croissant d'accidents routiers.
L'augmentation des dépenses pour réparer une voiture
Si les compagnies d'assurance prennent en charge les dommages physiques subis par les usagers de la route, elles couvrent aussi les frais de réparation des véhicules à moteur. Notez que cette couverture ne s'applique que sous certaines conditions. Les pièces automobiles coûtent de plus en plus cher. De plus, la plupart des véhicules sont, de nos jours, dotés d'équipements high-tech qui ne font qu'accroitre les frais de réparation. C'est pourquoi les assurances augmentent leurs primes : une manière d'anticiper la hausse des pièces détachées et des dépenses nécessaires pour réparer le véhicule.
Plus de catastrophes naturelles
Avec le réchauffement climatique et les variations de températures qui y sont associées, les catastrophes naturelles ne sont plus aussi rares qu'elles ne l'étaient quelques années auparavant. Tempête, orage, cyclone, ouragan, tsunami ou séisme, ces événements ont provoqué de nombreuses pertes humaines mais aussi des dégâts sur les véhicules en circulation ou sur un lieu de stationnement. Toutes ces différentes catastrophes sont désormais couvertes par les compagnies d'assurance, à condition de souscrire un contrat avec des garanties supplémentaires permettant de protéger ces véhicules de ces dangers naturels. Ainsi, le tarif des cotisations d'assurance peut considérablement augmenter à la suite d'une mauvaise année marquée par de grandes catastrophes météorologiques.
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Peut-on réduire le montant de sa prime d'assurance ?
Il est vrai que l'assureur peut augmenter les cotisations de ses souscripteurs, à condition de les avoir prévenu à l'avance. Pour justifier cette hausse, il est dans l'obligation de leur expliquer l'augmentation des risques auxquels ils sont désormais confrontés.
Si les circonstances représentant un réel danger se sont atténuées en comparaison avec l'année précédente, l'assuré peut contacter sa compagnie d'assurance et lui faire part de son désir de faire baisser sa prime auto. Pour cela, il doit lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.
Cette tentative peut inciter l'assurance à effectuer de nouveau le calcul de la prime d'assurance. Une réduction est très souvent accordée, même si bon nombre d'assurés décident de résilier leur contrat avant de tenter la moindre négociation.